Avril 2007, 19 pages
Synthèse
Au-delà des frontières partisanes, l'ensemble des politiciens français semblent d'accord sur un constat : la France manque de logements. Le constat n'est pas nouveau : depuis l'appel de l'Abbé Pierre en hiver 1954, la crise du logement est même devenue une notion
incontournable du discours politique. En 2006, pour la première fois, a été évoqué un droit
opposable au logement - un droit assorti d'une ambition réitéré par la plupart des candidats à la présidentielle : construire plus de 500.000 logements par an.
La crise du logement est un phénomène a priori mystérieux. Pourquoi la France manque-t-elle de logements, et ce dans des proportions plus importantes que les autres pays européens ? Sont-ce les pierres qui font défaut, le savoir faire en BTP viendrait il à manquer ? Comme le souligne cette étude, cette crise s'explique notamment par une absence de programmation de la question foncière. Demain, la crise du logement ne pourra pas être résolue si une véritable politique foncière n'est pas adoptée. C'est ce que démontre un examen de cette question.
Synthèse
Au-delà des frontières partisanes, l'ensemble des politiciens français semblent d'accord sur un constat : la France manque de logements. Le constat n'est pas nouveau : depuis l'appel de l'Abbé Pierre en hiver 1954, la crise du logement est même devenue une notion
incontournable du discours politique. En 2006, pour la première fois, a été évoqué un droit
opposable au logement - un droit assorti d'une ambition réitéré par la plupart des candidats à la présidentielle : construire plus de 500.000 logements par an.
La crise du logement est un phénomène a priori mystérieux. Pourquoi la France manque-t-elle de logements, et ce dans des proportions plus importantes que les autres pays européens ? Sont-ce les pierres qui font défaut, le savoir faire en BTP viendrait il à manquer ? Comme le souligne cette étude, cette crise s'explique notamment par une absence de programmation de la question foncière. Demain, la crise du logement ne pourra pas être résolue si une véritable politique foncière n'est pas adoptée. C'est ce que démontre un examen de cette question.
